mardi 2 février 2016

Les commencements

Comment on commence ça un blogue?
Avec un avis au lecteur? En créant un pacte de lecture?
Voilà donc: ce blogue servira de piste pour tous ces lecteurs qui souhaitent passer de l'autre côté de la force et qui veulent maintenant être lus. J'ai envie de vous dire à la Gandalf: «Fuyez pauvres fous!» Mais les mordus resteront. Car il n'y a rien que l'on puisse faire contre la force d'écrire.
Alors, commençons avec le commencement.
Je ne sais pas pour vous, mais je hais les commencements. Je ne sais jamais comment débuter un texte. Quelle sera la première ligne de mon histoire? Je sais toujours de quoi j'ai envie de parler, mais bon, comment commencer? Avec quoi?
Il faut que ce soit accrocheur et que le lecteur ait envie de poursuivre sa lecture. Il faut aussi que le ton soit donné dès les premières lignes. Principalement en littérature jeunesse où le lectorat a envie que ça bouge.
Je mets près de trois ans à recommencer un nouveau roman. J'ai pris trois ans à planifier le premier tome de Lili-la-Lune. Les deux autres ont suivi assez facilement, car la glace était brisée. J'ai mis trois ans avant de pouvoir achever un autre roman qui, je le souhaite sortira fin 2016 ou début 2017. Commencer ce blogue est aussi tout un défi. Un défi que je compte bien réaliser.

Mais sinon, comment commencer? C'est vraiment une question intéressante qui vaut la peine qu'on s'y attarde. Il faut se jeter à l'eau, sans trop réfléchir. Oui, oui. Quitte à écrire blablabla sur 10 pages. C'est un peu comme l'adage l'appétit vient en mangeant. L'inspiration vient en écrivant. Je vous le jure. Essayez-le.
Et si, aujourd'hui, maintenant, vous fermiez tous vos Facebook et tralalère et vous vous mettiez à écrire ce qui vous passe par la tête? Et si vous écriviez le chef-d'oeuvre de votre vie? Ou la pire merde jamais écrite sur cette terre (nah! n'essayez pas, c'est moi qui l'ai écrite)? Au moins, vous auriez écrit, non?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire